La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation a été établie pour reconnaître et commémorer les abus et les injustices subis par les peuples autochtones du pays, en particulier ceux et celles qui ont été victimes du système des pensionnats autochtones. Cette journée a donc été instaurée en réponse aux conclusions et aux recommandations de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, qui a enquêté sur les pensionnats autochtones et leurs impacts sur les communautés autochtones. Cette journée insiste sur l’importance de reconnaître, sensibiliser et comprendre les droits des peuples autochtones, et les moyens d’encourager la réconciliation entre les peuples autochtones et non autochtones.
L’importance de prendre action
Le Théâtre Gilles-Vigneault tient à souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Les institutions culturelles, comme les théâtres, jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation du public et la promotion de la réconciliation en mettant en avant des événements et des activités avec des créateur·rices et des artistes autochtones visant, ainsi, à sensibiliser le public et à encourager la réflexion et le dialogue sur ces questions importantes. De ce fait, la culture et les arts permettent aux artistes autochtones de partager des histoires, de créer des liens et de promouvoir la compréhension mutuelle.
Découvrir le talent des artistes autochtones
Le Théâtre organise, aux deux ans, un grand événement de plusieurs jours dédié aux artistes autochtones : le Festival Nikak tagocniok ! Soyez des nôtres au printemps 2025 ! D’ici là, venez découvrir et encourager des artistes autochtones incroyables en assistant à ces trois spectacles de la saison :
Ambassadrice de la culture inuit, Elisapie représente la beauté du Grand Nord, un peu sauvage, un peu brute. Son plus récent album, The Ballad of the Runaway Girl est le conte musical d’une Inuk expatriée. Elle y aborde des défis personnels rencontrés en tant qu’enfant adoptée, mère et amoureuse.
Yammie laisse tout derrière pour revenir à Uashat, sur la Côte-Nord. Elle a quitté la réserve innue alors qu’elle n’était qu’une enfant, et c’est pour enseigner le français qu’elle y retourne, espérant retrouver ses racines. Or, elle constate que les choses ont changé. Ou est-ce elle qui a changé? Comment un lieu et les gens qui l’habitent peuvent-ils susciter un mélange aussi complexe d’appartenance et d’altérité?
Imagine un spectacle, mais en forme de forêt, un rassemblement parent-enfant sous une tranquille canopée. Tu fais partie du décor, tu peux t’asseoir et écouter la voix chaude et authentique d’Emily Marie Séguin, comédienne et musicienne franco-anishinaabe.