Quantité limitée pour les billets 30 ans et moins.
Prendre note qu'une discussion d'environ 15 minutes avec les artistes est prévue à la fin du spectacle.
Au début des années 1900, les travaux de construction d’un pont entre la rive sud et la rive nord du fleuve Saint-Laurent ont finalement commencé, à proximité de la ville de Québec. Le pont prévu devait être le plus grand pont en porte-à-faux et aurait la plus longue portée de tous les ponts du monde à cette époque. À la fin de l’été 1907, alors que les travaux de construction progressaient, le pont s’effondra, tuant 33 ouvriers, travailleurs du fer de la petite communauté mohawk de Kahnawake. L’arrogance et les erreurs commises par l’ingénieur en chef du chantier furent les causes de ce désastre et les retombées se sont fait sentir dans le monde entier.
Malheureusement pour les Mohawks de Kahnawake, l’effondrement du pont n’était que le début de la catastrophe. Pour donner suite à l’événement, le gouvernement du Québec et l’Église catholique romaine ont conspiré et se sont rendu à Kahnawake pour contraindre plusieurs des femmes nouvellement veuves à abandonner leurs enfants aux pensionnats autochtones. Les effets de cette seconde tragédie se font encore sentir aujourd’hui.
Kahnawake est la communauté d’origine de la chorégraphe Barbara Kaneratonni Diabo. Louis D’Ailleboust (Diabo), l’un de ceux qui ont péri, était son arrière-grand-père et Barbara avait le désir de raconter cette histoire depuis de nombreuses années.
C’est une histoire universelle qui aborde les thèmes de la catastrophe, de la famille, de la communauté et de la résilience dont les impacts se répercutent au fil des générations. Il s’agit également de construire des ponts sur le plan culturel.
Le spectacle met en scène huit interprètes-danseurs dont la plupart sont autochtones.
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Danse théâtre A'nó:wara | Crédit photo : Courtoisie